Question n° 05374 adressée à M. le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique publiée le 16/02/2023
M. Yves Détraigne rappelle à M. le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique les termes de sa question n°02570 posée le 08/09/2022 sous le titre : ” Recours à la « shrinkflation » “, qui n’a pas obtenu de réponse à ce jour alors que celle-ci reprenait déjà une même problématique, déjà adressée en février 2022 et devenue caduque…
Question n° 02570 adressée à M. le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique publiée le 08/09/2022
Monsieur Yves Détraigne souhaite appeler l’attention de M. le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur la tentation, pour les géants de l’agroalimentaire, de recourir à la « shrinkflation », technique des industriels qui consiste à réduire la quantité d’un produit pour masquer l’augmentation du prix au kilo, tout en gardant le même emballage. Les procédés sont multiples : ajout d’air dans les sachets, augmentation du renflement des bouteilles ou emballages, augmentation de la taille des contenants… Cette pratique, légale, existe depuis une vingtaine d’années et a émergé, en France, avec la déréglementation des formats d’emballage décrétée par l’Union européenne en 2007 et transposée dans le droit français en 2008. Jusque-là, les industriels devaient vendre leurs produits aux consommateurs par fraction de kilo ; avec la déréglementation, les choses ont évolué en faveur des fabricants. Les professionnels du secteur expliquent que les baisses de quantité constatées sont dues à de nouvelles recettes. Toutefois, en période de hausse du coût des matières premières et de négociations annuelles de prix avec la grande distribution, cette technique marketing risque toutefois de prendre de l’ampleur. Les consommateurs ne sont pas les seuls à se sentir lésés par cette hausse « dissimulée » de leurs produits. Ils n’ont pas tous le réflexe de ramener les prix au kilo. Il y a des « victimes collatérales » : les agriculteurs à qui on achète moins de matières premières, mais également l’environnement en raison des surplus inutiles d’emballages… Alors que cette même question écrite, déjà posée en février 2022 est restée sans réponse, l’enquête de l’organisation non-gouvernementale Foodwatch diffusée à la télévision récemment vient remettre ce dossier dans l’actualité. Par conséquent, il lui demande quelles mesures sont prises pour veiller à ce qu’il n’y ait pas une amplification du phénomène du fait de l’augmentation des coûts de production des industriels.
(reposée suite à caducité de la question originale)
Question n° 26801 adressée à M. le ministre de l’économie, des finances et de la relance publiée le 17/02/2022
Monsieur Yves Détraigne souhaite appeler l’attention de M. le ministre de l’économie, des finances et de la relance sur la tentation, pour les géants de l’agroalimentaire, de recourir à la « shrinkflation ». Des associations de consommateurs dénoncent cette technique des industriels qui consiste à réduire la quantité d’un produit pour masquer l’augmentation du prix au kilo, tout en gardant le même emballage. Les procédés sont multiples : ajout d’air dans les sachets, augmentation du renflement des bouteilles ou emballages, augmentation de la taille des contenants… Cette pratique, légale, existe depuis une vingtaine d’années et a émergé, en France, avec la déréglementation des formats d’emballage décrétée par l’Union européenne en 2007 et transposée dans le droit français en 2008. Jusque-là, les industriels devaient vendre leurs produits aux consommateurs par fraction de kilo ; avec la déréglementation, les choses ont évolué en faveur des fabricants. Les professionnels du secteur, pour répondre aux critiques formulées, expliquent que les baisses de quantité constatées sont dues à de nouvelles recettes. Toutefois, en période de hausse du coût des matières premières et de négociations annuelles de prix avec la grande distribution, cette technique marketing risque toutefois de prendre de l’ampleur. Les consommateurs ne sont pas les seuls à se sentir lésés par cette hausse « dissimulée » de leurs produits. Ils n’ont pas tous le réflexe de ramener les prix au kilo. Il y a des « victimes collatérales » : les agriculteurs à qui on achète moins de matières premières, mais également l’environnement en raison des surplus inutiles d’emballages… Par conséquent il lui demande quelles mesures sont prises pour veiller à ce qu’il n’y ait pas une amplification du phénomène du fait de l’augmentation des coûts de production des industriels.