Question n° 28001 adressée à M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports publiée le 19/05/2022
Monsieur Yves Détraigne souhaite appeler l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur le manque de professeurs de mathématiques. En effet, il a été annoncé que cette matière serait réintégrée dans le tronc commun des lycéens de première et de terminale à la rentrée 2022. Il faudra donc plus d’enseignants. Or, tous les postes ouverts aux différents concours pour devenir professeur, dont le certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (Capes), ne seront pas pourvus cette année : environ 800 candidats sont admissibles au concours pour plus de 1 000 postes ouverts Pour beaucoup, cela provient du peu de considération que la société a pour eux et des rémunérations trop basses. Certains évoquent également le manque de culture scientifique dans notre pays. Le dernier classement « trends in mathematics and science study » (TIMMS), classement international sur l’enseignement des maths, place la France au dernier rang de l’Europe, et 40e dans les pays de l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), derrière l’Albanie et le Kazakhstan. Par conséquent, il lui demande de quelle manière il entend s’assurer que chaque lycéen ait bien un professeur de mathématiques devant lui à la rentrée de septembre 2022.Prolongement des aides à l’apprentissage
Question n° 28000 adressée à Mme la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion publiée le 19/05/2022
Monsieur Yves Détraigne souhaite appeler l’attention de Mme la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion sur la nécessité de prolonger, au-delà du 30 juin 2022, les aides à l’apprentissage. En effet, les mesures exceptionnelles à l’apprentissage mises en place, dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution », bénéficient d’abord aux jeunes, en leur permettant de trouver un premier contrat, mais aussi aux petites et moyennes entreprises avec lesquelles ces contrats sont conclus. Alors que les très petites entreprises (TPE) et petites et moyennes entreprises (PME) françaises commencent à voir le bout du tunnel et peuvent, depuis quelque temps, reprendre une activité normale, le Gouvernement doit donc prolonger cette aide. Une suppression irait à l’encontre de l’objectif de la mesure, en pénalisant d’un côté les apprentis en recherche d’un premier contrat après cette date, et de l’autre les petites entreprises françaises pour qui cette mesure est l’occasion de développer leur activité dans un contexte de relance économique. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir proroger l’incitation économique au recrutement des apprentis, afin d’éviter un coup d’arrêt brutal à une mesure qui a fait ses preuves.