Yves Détraigne s’est associé à l’appel, porté par sa collègue Nadia Sollogoub, présidente du Groupe d’Amitié France-Ukraine, pour soutenir et demander, avec la plus grande fermeté et la plus grande insistance, sans délai, d’ouvrir, respecter et sécuriser des couloirs humanitaires qui ne sont pas négociables, et de mettre en œuvre un cessez-le-feu sans condition. Le sénateur était, comme de nombreux élus nationaux, présent à ses côtés, le mercredi 23 mars devant l’ambassade de Russie à Paris, afin de remettre officiellement ce document à l’ambassadeur de Russie en France.
Le sénateur a cosigné la proposition de loi visant à la création d’un fonds d’aide aux victimes de la guerre en Ukraine déposée par sa collègue Nathalie Goulet. Ce fonds serait alimenté par les recettes provenant de la confiscation des biens mobiliers, notamment les actifs financiers et les avantages économiques de toute nature des oligarques russes. Pour la sénatrice de l’Orne, les saisies, qui sont pour l’heure provisoires, ne sont pas suffisantes sur le plan juridique. Il faut des mesures de confiscation. Celles-ci ne peuvent toutefois être prise qu’au niveau européen, mais la France doit jouer un rôle moteur pour cela.
Le sénateur s’est associé à la proposition de loi visant à reconnaître le viol comme crime de guerre redéposée par sa collègue Nathalie Goulet. Il s’agirait de l’intégrer aux crimes de guerre réprimés par le code pénal. Rappelons que plusieurs députées ukrainiennes reçues à Londres récemment par le Premier ministre Boris Johnson, ont accusé les forces armées de Vladimir Poutine de violer et exécuter des femmes vulnérables. Elles demandaient que ces crimes de guerre soient “correctement rapportés” et traités auprès de la Cour internationale de Justice. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a également plaidé en faveur de la création d’un tribunal pénal spécial pour juger le “crime d’agression” russe en Ukraine, une initiative portée par des dizaines de spécialistes du droit international et des personnalités politiques et littéraires.
Yves Détraigne a relayé auprès de Julien Denormandie les attentes des représentants de l’agroalimentaire français confrontés aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine. Ils demandent ainsi un certain nombre de mesures d’urgence pour les aider à faire face aux problématiques de court et moyen terme comme une aide à la trésorerie des entreprises et un soutien des capacités d’investissement, ou encore la mise en production de toutes les terres agricoles disponibles en France et en Europe, en incluant également les terres en jachère, afin de compenser les arrêts de production sur le territoire ukrainien et les perturbations logistiques de livraison…
Considérant qu’il serait souhaitable d’encourager le savoir-faire français et les circuits courts et locaux, Yves Détraigne a demandé au ministre de l’Agriculture de prendre des mesures pour que soit obligatoire la mention du lieu d’origine des fleurs et des plantes vendues en France. En effet, les 3 000 exploitations horticoles françaises se retrouvent concurrencées par des produits provenant de l’étranger : 85 % du marché français des fleurs viennent de pays intra et extra européens. Outre le fait qu’elles parcourent des milliers de kilomètres avant de parvenir en France, ces fleurs coupées en provenance de pays africains ou sud-américains sont généralement traitées par des produits fongicides et insecticides interdits en Europe pour leurs effets cancérigènes ou reconnus comme des perturbateurs endocriniens…
À la suite de la dégradation par des militants du groupe « Extinction rébellion » du stand de la fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) présente sur le salon international de l’agriculture (SIA), Yves Détraigne a rappelé à Julien Denormandie l’importance de soutenir les professionnels du monde agricole dans leur lutte contre l’agribashing. Les exploitants agricoles se sentent de plus en plus stigmatisés, déconsidérés et désignés à la vindicte de l’opinion publique par des associations soi-disant bien-pensantes. Il convient de condamner fermement de telles actions alors même que la « cellule nationale de suivi des atteintes au monde agricole » (dite DEMETER) créée en 2019 pour lutter contre les violences à l’encontre des agriculteurs a vu sa légitimité entachée et son existence remise en question.
Yves Détraigne s’est inquiété auprès du ministre de l’Economie de la date retenue pour le démarrage des soldes d’été 2022. Cette année, celles-ci commenceraient le mercredi 22 juin 2022, lendemain du premier jour de l’été, ce qui apparaît à de nombreux professionnels comme clairement prématuré. La définition même des soldes étant de permettre un écoulement accéléré de la marchandise en stock, proposer aux commerçants de vendre des produits estivaux à marges réduites si tôt dans la saison paraît donc être un non-sens. Les commerçants du textile, et plus généralement les commerçants indépendants, comptent d’ailleurs sur la saison estivale à venir pour retrouver enfin un niveau d’activité convenable après les fermetures administratives, les couvre-feux, la baisse de fréquentation et de consommation ou encore les difficultés d’approvisionnement…
Le sénateur a demandé au ministre de l’Agriculture de veiller à proscrire le terme « viande » dans la réglementation concernant un nouveau produit nommé par ses concepteurs “viande de synthèse” élaborée en laboratoire à partir de biotechnologiques. Ce type de produits, conçu à base de cellules souches, fait partie de la catégorie des “nouveaux aliments” dans la réglementation européenne et son procédé de fabrication ne conduit pas à la formation de viande. La consommation de viande est l’un des grands enjeux du XXIème siècle, à la convergence de questions sociales, environnementales, économiques, culturelles, éthiques et religieuses. Pour répondre à ces défis, il faut sans doute repenser nos modes de consommation. Cela implique une diminution adaptée, sur les plans environnemental et de la santé, de notre consommation de viande, mais surtout la défense des élevages paysans, plus durables, intensifs en emplois, et garants du bien-être animal.
Yves Détraigne s’est inquiété auprès d’Olivier Véran du bulletin d’urgence vitale émis par l’Établissement français du sang (EFS) du fait de la situation critique dans laquelle il se trouve actuellement. En effet, pour la première fois de son histoire, l’EFS indique que son stock de produits sanguins est en dessous du seuil de sécurité. Le Covid a entraîné des annulations de collectes en entreprises et en universités, une plus faible mobilisation des donneurs et des difficultés de recrutement de personnel médical. Or, cette situation pourrait s’avérer dangereuse à court terme : ce sont 10 000 dons qui sont nécessaires chaque jour pour soigner les patients dont une grande majorité trouve dans les transfusions sanguines la seule alternative pour être soignés.
De même, et dans l’attente du 4ème plan pour la greffe d’organes et de tissus 2022 – 2026, le sénateur a interrogé le ministre de la santé sur le don d’organes en France et sur le besoin d’insuffler une nouvelle dynamique en optant notamment pour une meilleure communication auprès du public et un renforcement de la formation des professionnels sur l’abord des proches. Ce sont environ 27 000 malades qui sont en attente d’une transplantation et ce chiffre est en augmentation constante, alors que 6 000 greffes sont réalisées en moyenne chaque année.
Le sénateur a demandé à Bruno Le Maire d’inclure dans le futur plan d’aide gouvernementale plus de mesures de soutien en direction des entreprises artisanales du bâtiment. En effet, depuis la crise sanitaire, celles-ci sont confrontées à des augmentations de prix ininterrompues et imprévisibles et à des difficultés d’approvisionnement qui s’aggravent. S’y ajoute la hausse des prix de l’énergie depuis la fin 2021 considérablement attisée par la guerre en Ukraine. Elles demandent, par exemple, la mise en place d’un mécanisme de bouclier tarifaire du coût de l’énergie aux niveaux européen et français pour disposer d’une production industrielle à prix maîtrisé et permettre la continuité des politiques publiques de rénovation énergétique et environnementale, directement menacées par la flambée des coûts des matériaux.
Yves Détraigne a interrogé le ministre de l’Économie sur les conséquences de la hausse des prix des carburants pour les infirmiers libéraux (IDEL). Certains sont présents, 24 heures sur 24 et 365 jours par an auprès des patients, sur l’ensemble du territoire national et plus particulièrement dans les territoires ruraux pour permettre, dans de meilleures conditions, le maintien à domicile des aînés. Or, l’augmentation du prix des carburants les touche durement alors qu’ils n’ont globalement pas été revalorisés depuis 13 ans et que leur indemnité forfaitaire de déplacement est bloquée à 2,50 € (contre 4 € pour les kinésithérapeutes et 10 € pour les médecins). En zone rurale, certains professionnels risquent, malheureusement, de préférer travailler à leur cabinet ou limiter leurs déplacements à un périmètre restreint.
Le sénateur a interpellé le ministre de l’Economie sur la nécessité de soutenir les entreprises du Transport routier de marchandises, de personnes et la Logistique face aux hausses successives du carburant. Alors que depuis deux ans, et le début de la crise sanitaire, notre pays a pu compter sur l’engagement sans faille des entreprises de ce secteur, il convient désormais de prendre des mesures fortes et immédiates de soutien économique pour qu’elles puissent continuer à assurer leur activité vitale à tout le reste de l’économie française, à l’approvisionnement de nos concitoyens ou encore à la possibilité pour les enfants d’utiliser les transports scolaires ou aux salariés d’assurer leurs trajets domicile/travail en transports collectifs.
Grâce à un amendement introduit à l’initiative du Sénat, la loi du 2 mars 2022 visant à combattre le harcèlement scolaire prévoit qu’un décret vient fixer les conditions dans lesquelles l’État peut conclure un contrat à durée indéterminée avec un assistant d’éducation pour que ce dernier poursuive ses missions au-delà de la période d’engagement maximale de six ans actuellement en vigueur. Considérant le rôle essentiel que joue ces personnes dans le bon fonctionnement des établissements, le sénateur a demandé au ministre de l’éducation de hâter la publication du texte réglementaire afin que cette mesure puisse être mise en œuvre au plus vite.
En juin 2021, le sénateur avait demandé au ministre de l’Éducation de faire barrage au déferlement de l’écriture « inclusive » dans l’enseignement, forme d’écriture qui s’oppose à la mission première de tout système éducatif : apprendre à lire ! Jean-Michel Blanquer vient de lui confirmer que cette dernière est non seulement contre-productive pour lutter contre les discriminations, mais nuisible à la pratique et à l’intelligibilité de la langue française. Aussi son recours est-il proscrit, car il crée un obstacle à l’apprentissage de l’élève, en particulier l’usage du point médian pour faire apparaître simultanément les formes féminines et masculines d’un mot employé au masculin lorsque celui-ci est utilisé dans un sens générique ou d’autres règles d’accords usuels que celles attendues dans le cadre des programmes d’enseignement.
A l’interpellation de mai 2020 du sénateur demandant des épreuves de bac de français aménagées, la réponse arrivant en mars 2022 laisse rêveur… Et dans la même veine, à la question d’Yves Détraigne demandant, en avril 2021, la mise en place du contrôle continu pour les épreuves de baccalauréat deux mois plus tard, le ministre vient juste de lui répondre sur la manière dont – selon lui – lesdits examens pourraient se dérouler !!! (Sans doute une faille spatio-temporelle ?!)
Alors que la désertification médicale s’accroît d’année en année sur nos territoires, le sénateur a interrogé la ministre de l’Enseignement supérieur sur le bilan qu’elle tirait de la mise en œuvre de la réforme de l’accès aux études de santé. Aujourd’hui de nombreux étudiants et familles restent inquiets et interrogatifs vis-à-vis de son application dont l’année universitaire 2020-2021 était la première année de mise en œuvre. Un rapport d’information du Sénat en mai 2021 parlait d’ailleurs de “départ chaotique au détriment de la réussite des étudiants” et formulait un certain nombre de recommandations en vue de son amélioration.
Yves Détraigne et Françoise Férat ont interpellé Frédérique Vidal sur la réduction drastique, pour la rentrée de septembre 2022, des dotations horaires globales pour les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, notamment pour la filière Économique et Commerciale voie Générale (ECG). Ces filières jouent un rôle essentiel dans le maillage territorial et permettent d’œuvrer en faveur de la diversité sociale du recrutement dans cette voie sélective. Dans la Marne, comme ailleurs, elles sont synonymes de réussite des étudiants et d’ascenseur social, et accueillent un fort taux d’élèves boursiers depuis des années. Il convient de les préserver, voire de les conforter.
Yves Détraigne a interrogé le ministre des Affaires étrangères sur le rôle que la France entend jouer, dans le cadre de la présidence de l’Union Européenne, par rapport à la crise humanitaire dramatique qui s’annonce du fait de la guerre en Ukraine. En effet, les sanctions vont perturber les ventes du blé russe et la guerre remet en cause la production ukrainienne. Ces deux pays étant les principaux pays exportateurs de céréales dans le monde, la situation risque donc de devenir critique en Afrique, et dans certains des pays les moins avancés (PMA), d’autant que l’Afrique traverse déjà une des plus graves crises alimentaires depuis des décennies. L’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial des Nations-Unies (PAM) considèrent que près de 30 millions de personnes sont en carence alimentaire et ils ont recensé une quinzaine de zones de famine…
La communauté internationale ayant fait du droit à l’éducation pour tous une des conditions dans les négociations sur l’aide et la reconnaissance du régime des islamistes fondamentalistes, le sénateur a interrogé Jean-Yves le Drian sur la décision des Talibans d’interdire aux jeunes filles en Afghanistan d’aller au collège et au lycée. Quelques heures seulement après avoir annoncé la réouverture des établissements scolaires aux filles pour la première fois depuis août 2021, elles ont finalement été sommées de rentrer chez elles. Ce n’est qu’une brimade supplémentaire imposée aux femmes après sept mois de gouvernance et elle s’ajoute malheureusement aux multiples restrictions déjà en place : exclusion de nombreux emplois publics, contrôle de l’habillement, interdiction de voyager seules…
Le sénateur a demandé au ministre délégué chargé des relations avec le Parlement le bilan qu’il tirait de l’énorme contingent de questions écrites des parlementaires en attente de réponse… En décembre 2020, Marc Fesneau lui avait répondu qu’un courrier avait été adressé à l’ensemble des membres du Gouvernement afin de leur rappeler l’importance des questions écrites pour la mise en œuvre des prérogatives des parlementaires. Or, plus de la moitié des questions écrites posées par le sénateur marnais, pour la seule année 2021, sont toujours en attente de réponse. Rappelant que cet exercice participe au contrôle du Gouvernement, deuxième grande fonction du Sénat, il a demandé une augmentation du rythme du traitement des demandes en cours avant la fin de la mandature.
S’inquiétant du phénomène des « puffs », ces mini-cigarettes électroniques jetables diffusant des arômes sucrés comme des bonbons (goût mangue, fraise, raisin, ananas, marshmallow…), le sénateur a demandé à Olivier Véran de veiller au respect de l’interdiction de vente aux mineurs et de mettre en place une campagne de sensibilisation pour les utilisateurs et leurs parents. Créées aux États-Unis en 2019, ces cigarettes électroniques, dites « ludiques » ont envahi les cours de récréation des collèges et lycées. Or, le haut conseil de la santé publique confirme que ces produits au design séduisant et aux parfums agréables représentent une nouvelle porte d’entrée vers le tabagisme pour les jeunes. Si certains d’entre eux sont à 0 % de nicotine, d’autres peuvent en contenir jusqu’à 2 %. Ils peuvent donc entraîner une addiction à la nicotine et amener vers la consommation de produits encore plus dangereux…
Adrien Taquet vient de répondre au courrier de Valérie Létard auquel Yves Détraigne s’était associé, qui réclamait la publication des décrets d’application de la loi tendant à prévenir les usages dangereux du protoxyde d’azote promulguée en juin 2021. Les textes, qui interdiront, notamment, la vente de plus de 10 cartouches (de 8,6 g) ainsi que des bonbonnes, à un particulier, sont prêts. Toutefois, comme ils concernent le droit européen, ils ont été notifiés à la Commission européenne pour avis, car soumis à une obligation de statu quo jusqu’au 10 mai prochain, pour permettre à l’instance et aux États membres partenaires de cette procédure de les examiner et d’émettre le cas échéant des observations ou des avis circonstanciés. Ils entreront ensuite pleinement en vigueur, permettant l’application totale de la loi.
A l’occasion de la semaine mondiale du glaucome, le sénateur a demandé au ministre la mise en place d’un diagnostic plus spontané de cette maladie oculaire, première cause de cécité en France, ou, à défaut, renforcer les campagnes de prévention sur le sujet. Causée par une élévation anormale de la pression intraoculaire, cette affection progressive et insidieuse peut rester asymptomatique pendant 20 ans. Son existence n’apparaît que lorsque les dégâts sur la vision sont irréversibles. Seuls un diagnostic et la mise en place d’un traitement précoces peuvent limiter sa progression et augmenter les chances de préserver la vue des patients atteints. Aujourd’hui ce serait un million de Français qui en souffrent dont la moitié l’ignorent. Et, en raison du vieillissement de la population, cette maladie progresse fortement, les professionnels de la santé estiment qu’elle touchera 2 millions de personnes en 2025…
Yves Détraigne a de nouveau demandé au ministre de la Santé de reconnaître l’anosmie comme handicap à part entière, mal invisible qui frappe 3 millions de Français. Environ 340 000 personnes le doivent à un covid long mais les causes de ces déficits olfactifs sont plus diverses que cela (post-traumatique, rhino sinusienne, congénitale, neuro-dégénérative ou liée à l’âge…). L’anosmie altère de façon significative la qualité de vie des patients et peut les mettre en danger. Il paraît donc important de reconnaître l’anosmie comme symptôme handicapant et d’assurer ainsi un accès médical plus satisfaisant. Pour cela, il faudrait travailler à la création d’une valorisation de l’acte de diagnostic de l’anosmie par la caisse d’assurance maladie, afin de permettre aux malades en souffrance, une reconnaissance de leur handicap avec la rééducation olfactive dont ils ont besoin.
Le sénateur a demandé à la ministre déléguée chargée du Logement, de prendre des mesures et de renforcer les contrôles contre les pratiques discriminatoires à la location. Selon l’enquête menée par SOS Racisme, 48,50 % des 136 agences immobilières testées seraient prêtes à accéder aux exigences discriminatoires des propriétaires dont elles gèrent le logement. Ainsi, les personnes d’origine maghrébine ou subsaharienne, alors même qu’elles remplissent toutes les conditions de solvabilité, auraient une chance sur deux de contacter une agence qui accepterait de pratiquer ou de laisser pratiquer une discrimination à leur endroit. L’association réclame un renforcement des sanctions pénales en cas de discriminations, mais aussi la mise en place d’un ordre disciplinaire.
Le sénateur s’est inquiété auprès de la ministre de la Culture d’un décret de décembre dernier qui vient baisser d’un tiers les droits forfaitaires et volontaires des artistes-auteurs alors qu’au contraire le Parlement s’était prononcé pour la prise en compte des spécificités et le renforcement — et non l’amoindrissement — de la protection sociale des auteurs-artistes. Avec ce texte, dès juillet 2022, le montant global du congé maternité serait diminué de plus de 700 €, les indemnités journalières pour maladie baisseraient de 33 % pour tous les artistes-auteurs au forfait et les droits à la retraite des plus précaires seraient également très affectés.
Le sénateur a demandé à Elisabeth Moréno ce qu’elle entendait mettre en place pour lutter contre le sexisme et amplifier les politiques destinées à le faire régresser et le sanctionner. Dans son « Baromètre Sexisme », le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCE) précise, notamment, que les Français ne se sentent majoritairement pas informés sur les lois et sanctions existantes pour lutter contre le sexisme et que 77 % d’entre eux considèrent que le sexisme reste impuni en France. L’une des explications avancées de ce dysfonctionnement réside dans le fait que le sexisme n’est pas toujours bien identifié comme tel puisque, par exemple, 16 % des hommes considèrent encore qu’une femme agressée sexuellement peut, en partie, être responsable de sa situation et seul 1 Français sur 2 reconnaît les féminicides comme meurtres singuliers d’une femme de par sa “condition” de femme.
Yves Détraigne s’est inquiété auprès du ministre chargé des transports de la dégradation des services de proximité en gare. En effet, les usagers rencontrent de plus en plus de difficultés à acheter ou même échanger leurs titres de transport en gare du fait de l’absence de point de vente, de pannes de distributeurs ou encore de l’obligation de réaliser les démarches depuis la nouvelle plateforme internet “SNCF connect”. Rappelant que la présence d’interlocuteur permet de maintenir un service public de proximité et de qualité, le sénateur a demandé au ministre de veiller à ce que l’entreprise SNCF ne dépeuple pas l’ensemble des gares.
Le secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques vient de répondre à Yves Détraigne au sujet des données collectées par les véhicules connectés. Il lui indique que la commission européenne vient de publier une proposition de règlement sur les données dit “Data Act” qui devrait notamment permettre aux consommateurs et aux entreprises d’avoir accès aux données à disposer, partager et autoriser le traitement les données générées par ces produits et services. Il est également proposé que les fabricants conçoivent désormais leurs produits de manière à ce que les données soient facilement accessibles par défaut.
Le sénateur avait demandé à Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, de permettre aux jeunes adultes handicapés d’accéder aux loisirs, aux séjours de vacances, aux clubs enfants/adolescents jusqu’à l’année de leurs 25 ans. Elle vient de lui répondre qu’elle n’était pas compétente sur les questions d’accès aux loisirs et à la culture des personnes handicapées et qu’elle transmet la saisine à Jean-Michel Blanquer, déjà saisi en parallèle par le sénateur, et Roselyne Bachelot, ministre de la Culture…
Répondant au sénateur quant à l’éventuelle reconduction du dispositif “vacances apprenantes”, le ministre de l’Education nationale indique attendre un redéploiement de crédits pour permettre une prolongation des mesures sur l’été 2022. Il précise que les équipes sont d’ores et déjà mobilisés sur ce dossier.
A l’invitation du préfet de la Marne, le sénateur était présent aux premières assises départementales de l’égalité entre les femmes et les hommes qui se sont tenues au Capitole-en-Champagne. (photo)
Il a également assisté à l’inauguration de l’exposition « Portraits de France » par Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la Ville, au Musée Saint-Remy, première étape d’une exposition itinérante retraçant des parcours de vie de femmes et d’hommes issus de la diversité ayant marqué l’Histoire de France.
Yves Détraigne était présent à l’inauguration de la Foire de Printemps au Capitole de Châlons-en-Champagne qui regroupe plusieurs manifestations dont le Salon Destination Marne exposant toute l’offre touristique du Département.
Le 19 mars, il était présent à deux cérémonies de Commémoration du cessez-le-feu en Algérie, l’une à Witry-lès-Reims et l’autre à Bétheny.
Yves Détraigne a assisté à l’assemblée générale de l’association des sous-officiers de réserve de l’armée de l’air et de l’espace à Reims. (photo D.Oudin)
Le sénateur a tenu à participer à la réception donnée à l’occasion du départ du Préfet Pierre N’Gahane, nommé recteur de l’Académie de Dijon. Un représentant de l’Etat avec qui le travail et les échanges étaient agréables et fructueux.
Yves Détraigne a reçu au Sénat une classe de 3ème du collège Jean Monnet d’Epernay, l’occasion pour les jeunes de visiter le Palais du Luxembourg et d’échanger sur le travail des parlementaires. Après deux années sans visite, c’était un plaisir de recevoir de nouveau des marnais pour leur faire découvrir l’Institution et expliquer son fonctionnement. (photo)
En tant que membre du groupe de travail sur l’Espace, le sénateur était aux ateliers en visioconférence dans le cadre de la conférence européenne interparlementaire sur l’espace. Au programme, le développement des lanceurs et micro-lanceurs réutilisables pour garantir un accès durable à l’espace et la gestion du trafic spatial et la lutte contre la pollution orbitale terrestre pour garantir des usages plus durables de l’espace…
Le sénateur était présent dans l’hémicycle pour entendre le Président ukrainien Zelensky s’adresser aux deux chambres du Parlement français. Il était également présent le même jour aux côtés de Nadia Sollogoub, devant l’ambassade de Russie à Paris, pour interpeller le gouvernement russe sur la nécessité de respecter le droit international, et notamment la Convention de Genève.
En commission des Affaires étrangères, le sénateur a participé à plusieurs auditions au cours de ce mois, sur la situation en Ukraine et le soutien apporté par la France, notamment le directeur de cabinet de la ministre des armées et le chef d’état-major des armées.
Le sénateur a pu passer un après-midi au Salon de l’Agriculture à la rencontre des professionnels de toute la France venus faire de Paris la plus grande Ferme de France.
Yves Détraigne a participé au “Printemps des Avocats”, manifestation organisée pour célébrer les 30 ans du Conseil National des Barreaux. (photo)
Avec ses collègues de l’Amicale parlementaire des amis des véhicules de collection, le sénateur a pu visiter l’exposition Vitesse, exposition consacrée à l’histoire de la locomotion, au Musée national de la voiture du château de Compiègne.
Yves Détraigne a participé à un petit-déjeuner d’échanges entre élus et représentants de la Confédération générale des planteurs de Betteraves autour du thème « Agriculture et alimentation : réconcilier l’agriculteur, le consommateur et le citoyen pour une alimentation saine, durable et Made in France ». (photo)